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Compétences de Niveau B2 d’après le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues du Conseil de l’Europe |
PRÉSENTATION DU NIVEAU B2 Le niveau B2 correspond
à celui d’un utilisateur indépendant avancé de la langue. L’échelle globale
des compétences du CECRL (page 25)
informe qu’il Peut comprendre le contenu essentiel de sujets concrets ou
abstraits dans un texte complexe, y compris une discussion technique dans sa
spécialité. Peut communiquer avec un degré de spontanéité et d'aisance tel
qu'une conversation avec un locuteur natif ne comportant de tension ni pour
l'un ni pour l'autre. Peut s'exprimer de façon claire et détaillée sur une
grande gamme de sujets, émettre un avis sur un sujet d’actualité et exposer
les avantages et les inconvénients de différentes possibilités. GRILLE D’AUTO-ÉVALUATION La grille
d’auto-évaluation de la page 27 précise les capacités dont l’utilisateur B2
doit faire preuve : Écouter Je peux comprendre des conférences et des discours assez longs
et même suivre une argumentation complexe si le sujet m'en est relativement
familier. Je peux comprendre la plupart des émissions de télévision sur
l'actualité et les informations. Je peux comprendre la plupart des films en
langue standard. Lire Je peux lire des articles et des rapports sur des questions
contemporaines dans lesquels les auteurs adoptent une attitude particulière
ou un certain point de vue. Je peux comprendre un texte littéraire
contemporain en prose. Prendre part à une conversation Je peux communiquer avec un degré de spontanéité et d'aisance
qui rende possible une interaction normale avec un locuteur natif. Je peux
participer activement à une conversation dans des situations familières,
présenter et défendre mes opinions. S’exprimer oralement en continu Je peux m'exprimer de façon claire et détaillée sur une grande
gamme de sujets relatifs à mes centres d'intérêt. Je peux développer un point
de vue sur un sujet d’actualité et expliquer les avantages et les
inconvénients de différentes possibilités. Écrire Je peux écrire des textes clairs et détaillés sur une grande
gamme de sujets relatifs à mes intérêts. Je peux écrire un essai ou un
rapport en transmettant une information ou en exposant des raisons pour ou
contre une opinion donnée. Je peux écrire des lettres qui mettent en valeur
le sens que j’attribue personnellement aux événements et aux expériences. ASPECTS QUALITATIFS DE L’UTILISATION DE LA
LANGUE PARLÉE
Capacités décrites à la page 28
du CECRL.
ÉTENDUE Possède une gamme assez étendue de langue pour pouvoir faire
des descriptions claires, exprimer son point de vue et développer une
argumentation sans chercher ses mots de manière évidente. CORRECTION Montre un degré assez élevé de contrôle grammatical. Ne fait
pas de fautes conduisant à des malentendus et peut le plus souvent les
corriger lui/elle-même. AISANCE Peut parler relativement longtemps avec un débit assez
régulier ; bien qu’il/elle puisse hésiter en cherchant structures ou
expressions, l’on remarque peu de longues pauses. INTÉRACTION Peut prendre l’initiative de la parole et son tour quand il
convient et peut clore une conversation quand il le faut, encore
qu’éventuellement sans élégance. Peut faciliter la poursuite d’une discussion
sur un terrain familier en confirmant sa compréhension, en sollicitant les
autres, etc. COHÉRENCE Peut utiliser un nombre limité d’articulateurs pour lier ses
phrases en un discours clair et cohérent bien qu’il puisse y avoir quelques «
sauts » dans une longue intervention. COHÉRENCE
DU CONTENU DES NIVEAUX COMMUNS DE RÉFÉRENCE Commentaire de la page 32 : Le Niveau B2 correspond à un niveau
intermédiaire, à la même distance au-dessus de B1 (Niveau seuil)
que A2 (Niveau intermédiaire et de survie – Waystage) est au-dessous.
Il vise à rendre compte des spécifications du Niveau avancé ou utilisateur
indépendant (Vantage). D’après le dictionnaire de traduction
anglais-français de Robert et Collins, « vantage » signifie :
avantage, supériorité. Le Concise Oxford Dictionnary donne « advantage
» comme synonyme (et précise que le terme est surtout utilisé en tennis). La métaphore est que, après avoir lentement mais sûrement
progressé sur le plateau intermédiaire, l’apprenant découvre qu’il est arrivé
quelque part, qu’il voit les choses différemment et qu’il a acquis une
nouvelle perspective. Il semble que ce concept soit largement confirmé par
les descripteurs de ce niveau-ci. Ils marquent une coupure importante avec ce
qui précède. Par exemple, le degré élémentaire de ce niveau se concentre sur
l’efficacité de l’argumentation : rend compte de ses opinions et
les défend au cours d’une discussion en apportant des explications
appropriées, des arguments et des commentaires ; développe un point de vue
sur un sujet en soutenant tout à tour les avantages et les inconvénients des
différentes options ; construit une argumentation logique ; développe une
argumentation en défendant ou en accablant un point de vue donné ; expose un
problème en signifiant clairement que le partenaire de la négociation doit
faire des concessions ; s’interroge sur les causes, les conséquences, les situations
hypothétiques ; prend une part active dans une discussion informelle dans un
contexte familier, fait des commentaires, exprime clairement son point de
vue, évalue les choix possibles, fait des hypothèses et y répond. En second lieu, si l’on parcourt le niveau, on constate deux
nouveaux points de convergence. – Le premier est d’être capable de faire mieux que se
débrouiller dans le discours social, par exemple : parler avec naturel,
aisance et efficacité ; comprendre dans le détail ce que l’on vous dit dans
une langue standard courante même dans un environnement bruyant ; prendre
l’initiative de la parole, prendre son tour de parole au moment voulu et
clore la conversation lorsqu’il faut, même si cela n’est pas toujours fait
avec élégance ; utiliser des phrases toutes faites (par exemple « C’est une
question difficile ») pour gagner du temps et garder son tour de parole en
préparant ce que l’on va dire ; intervenir avec un niveau d’aisance et de
spontanéité qui rend possibles les échanges avec les locuteurs natifs sans
imposer de contrainte à l’une ou l’autre des parties ; s’adapter aux
changements de sens, de style et d’insistance qui apparaissent normalement
dans une conversation ; poursuivre des relations avec des locuteurs natifs
sans les amuser ou les irriter alors qu’on ne le souhaite pas ou exiger d’eux
qu’ils se conduisent autrement qu’ils le feraient avec un locuteur natif. – Le second point de convergence porte sur un nouveau degré de
conscience de la langue : corriger les fautes qui ont débouché sur des
malentendus ; prendre note des « fautes préférées » et contrôler consciemment
le discours pour les traquer ; en règle générale, corriger les fautes et les erreurs aussitôt
qu’on en prend conscience ; prévoir ce qu’on va dire et la façon dont on va
le dire en tenant compte de l’effet sur le(s) destinataire(s). Tout
bien considéré, il semble qu’il y ait là un nouveau seuil que l’apprenant
devra franchir. Échelle globale des niveaux de compétence en langue QUELQUES
RECOMMANDATIONS DE VOS ENSEIGNANTS Respectez le sujet. Sur le plan linguistique, une prononciation
correcte est attendue ainsi qu’une maîtrise de la phrase complexe. Un
vocabulaire varié et précis montrera à un jury que vous méritez le label B2. Le niveau de langue doit correspondre à la
tâche qui vous est attribuée (on ne s’adresse pas de la même manière à un
proche qu’à un étranger ou à un supérieur hiérarchique). Pour ce qui est de l’interaction orale,
permettez l’échange avec votre interlocuteur. S’il est peu loquace (résultat
d’une grande émotivité ou d’un trop faible niveau), montrez au jury que vous
êtes apte à relancer la discussion en aidant votre partenaire (en lui posant
des questions, en lui tendant des perches). Retour à la page d’accueil
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Dernière mise à jour : 2 décembre 2014